Arielle DOMBASLE
Je n'suis pas celle que vous croyez
Je n’suis pas celle que vous croyez.
Quelques âmes fortes choisissent le courage d’aimer,
Moi quelles que soient les infortunes de la beauté
Dans leur chassé-croisé d’affinités
Et leurs jeux d’artifices envenimés,
Je n’suis pas celle que vous croyez
Je n’suis pas celle que vous croyez…
Et pourtant c’est un grand bonheur
Quand tombe la nuit porte-jarr’telles
D’en être l’amazone justocoeur,
Pour mieux répondre à son appel
Je n’suis pas celle que vous croyez…
Pour moi si cruelle est l’absence
D’amour aux mécaniques célestes !
La belle captive qui s’en déleste
N’offre qu’à son corps une nouvelle chance…
Je n’suis pas celle que vous croyez.
Quelques âmes fortes choisissent le courage d’aimer
Moi quelles que soient les infortunes de la beauté
Dans leur chassé-croisé d’affinités
Et leurs jeux d’artifices envenimés,
Je n’suis pas celle que vous croyez
Je ‘nsuis pas celle que vous croyez
J’ai ma putain d’histoire d’amour
Que la lumière soit belle-de-jour
Aux fruits de la passion à deux
Car le libertin est dang’reux
Je n’suis pas celle que vous croyez
Car moi le beau mariage c’est lui
30 ans déjà sans que l’ennui
Qu’on redoutait n’ait jamais nuit
Au flagrant désir de nos nuits
Je n’suis pas celle que vous croyez
En sauf votre respect j’en suis
Heureuse car au moins je poursuis
Vos fantasmes le jour et la nuit
C’n'est pas ma faute mais ça m’réjouit
Arielle Dombasle, huile, 70x50
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